« Notre rôle est d’être l’avocate des territoires ultramarins »
L’outre-mer représente 2,7 millions d’habitants sur 12 territoires, souvent fragilisés par leur insularité. L’ANCT y mène ses programmes de cohésion territoriale, aux côtés de la Direction générale de l’outre-mer. Sophie Brocas, sa directrice, expose comment l’État se mobilise auprès des collectivités ultramarines, en fonction de leurs besoins et spécificités.
L’outre-mer, c’est :
12
territoires
3
océans : Atlantique, Pacifique et Indien
2,7
millions d’habitants
Écouter l’interview de Sophie Brocas
Une ouverture au monde
Les outre-mer sont constitués d’un ensemble de 12 territoires, îliens pour la plupart. Ils sont assez peu peuplés : hormis La Réunion qui avoisine le million d’habitants, ils comptent plutôt autour de 300 000 habitants. Au total, ils représentent 2,7 millions de citoyens.
« Ce sont territoires pluriels, vivants, qui connaissent des difficultés structurelles, mais qui disposent d’atouts exceptionnels et uniques. C’est la France présente dans les trois océans : Atlantique, Pacifique et océan Indien : autant dire que le soleil ne se couche jamais sur la République française… », souligne Sophie Brocas, directrice générale à l’outre-mer.
À savoir
Le statut administratif des territoires ultramarins diffère.
Cinq d’entre eux sont des « DRom », c’est-à-dire à la fois département et région : Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion et Mayotte, qui est aussi le 101e département français.
Les autres sont des « Com », collectivité d’outre-mer, comme la Polynésie ou la Nouvelle-Calédonie. Ces derniers peuvent adopter des lois par eux-mêmes.