Un pôle de santé pour lutter contre la désertification médicale dans le Lot-et-Garonne
Face à la pénurie de professionnels de santé, la commune de Foulayronnes (47) a créé un centre de santé municipal puis un pôle pluridisciplinaire, offrant un accès local et structuré aux soins pour les habitants de 36 communes alentour.
Objectifs
- Combattre la désertification médicale sur le territoire.
- Garantir l’accessibilité aux soins pour tous les habitants.
- Renforcer la coordination, la qualité et la sécurité des soins dispensés.
Partenaires
- État : Apport financier et soutien stratégique.
- Région : Cofinancement et accompagnement.
- Agglomération d’Agen : Contribution financière et logistique.
Un accès renforcé aux soins pour le territoire lot-et-garonnais
Pour répondre à la crise de désertification médicale, Foulayronnes a entrepris la création d’un centre de santé municipal en 2019, employant des professionnels de santé directement salariés par la mairie.
Cette première initiative a évolué en 2021 avec la réhabilitation d’un site stratégique pour accueillir un pôle de santé pluridisciplinaire, combinant :
- Une offre de services libéraux (cabinet dentaire, cabinet d’infirmiers).
- Les services publics de santé du centre municipal.
Le pôle, inauguré en 2022, a permis d’étendre l’accès à des soins diversifiés, grâce à une équipe structurée comprenant 5 médecins généralistes, 2 gynécologues et une sage-femme.
Un projet en plusieurs étapes
- 2019 : Lancement du centre de santé municipal avec deux médecins et une sage-femme salariés par la commune.
- 2021 : Création du pôle pluridisciplinaire, réunissant libéraux et professionnels publics.
- 2022 : Ouverture officielle du pôle, renforçant l’accès et la coordination des soins.
Un financement structuré
Le projet, d’un coût total de 1 800 000 €, a été financé grâce à :
- 651 000 € issus de la vente de terrains aux partenaires privés.
- 649 000 € obtenus via des subventions publiques.
Un rayonnement au-delà de Foulayronnes
Le pôle de santé répond aux besoins d’une population répartie sur 36 communes, faisant de ce projet un exemple régional de lutte contre les déserts médicaux.