Liste des Fabriques
Pendant un an, chaque Fabrique prospective regroupe quatre à huit territoires volontaires accompagnés par un prestataire qualifié, piloté et financé par l’Agence nationale de la cohésion des territoires ou cofinancé par ses partenaires.
3
fabriques lancées par an
113
territoires accompagnés depuis 2018
Fabriques prospectives en cours
2025
La France dispose de 20 000 km de côtes sur ses 26 départements littoraux dans l'Hexagone et ses 12 territoires d'outre-mer : 5 départements et régions d'outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, Mayotte) et 7 collectivités d'outre-mer (Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, Terres australes et antarctiques françaises).
Depuis 1986, plusieurs règles encadrent les territoires littoraux : elles portent à la fois sur la protection du littoral, l'adaptation des littoraux au recul du trait de côte et la prévention des risques naturels. Ensuite, face au changement climatique et à ses impacts, l’Etat et ses opérateurs ont également impulsé plusieurs démarches (Conservatoire du littoral : Adapto ; Anel - Cerema : appel à partenaires, Etat avec le PPA).
Cependant, peu d’éléments semblent pouvoir permettre de mesurer l’impact de ces changements sur l’économie de ces territoires. Par ailleurs, certains territoires littoraux peuvent connaitre un taux de chômage nettement plus élevé que la moyenne nationale et une pression démographique forte.
L’objectif de la Fabrique Prospective est donc d’aider les élus des intercommunalités à anticiper les impacts du changement climatique et de l’érosion des littoraux sur l’économie de leur territoire et à identifier les types d’activités économiques à accompagner, adapter ou attirer dans une perspective de transition écologique.
Associations d'élus partenaires : Association Nationale des Elus du Littoral Autres partenaires : DGOM, Banque des territoires, Atout France, Direction Générale des Entreprises, Cerema, DGALN
Cofinanceurs : ANCT, Banque des territoires, DGOM
Territoires : CA Centre Martinique (972), CC Castigniccia-Casinca (2B), CC Sud Vendée Littoral (85), SM Baie de Somme Grand Littoral (80)
D’après l’OCDE, la demande en eau dans le monde devrait augmenter de 55 % entre 2010 et 2050. La France fait partie des pays concernés par l’aggravation des situations de stress hydrique. Alors que le pays s’engage dans une trajectoire de réindustrialisation des territoires, l’eau devient désormais une ressource stratégique pour le secteur industriel, au même titre que l’énergie. La disponibilité de l’eau pour le fonctionnement d’installations industrielles devient une condition sine qua non du développement économique.
L’objectif de cette Fabrique Prospective est d’accompagner 4 Territoires d’industrie dans la recherche de solutions pour concilier réindustrialisation des territoires et préservation de l’ensemble des cycles de l’eau, en adressant tout particulièrement l’enjeu des conflits d’usages.
Associations d'élus partenaires : Intercommunalités de France
Autres partenaires : Agence de l’eau Seine Normandie, France Industrie, Banque des territoires, DGALN, Shift Project, Fénarive
Cofinanceurs : ANCT, Agence de l’eau Seine Normandie
Territoires : Tarn Nord (81) ; Sud Seine et Marne (77) ; Thiérache et Pays de la Serre (02), Pays d’Evian-Vallée d’abondance (74)
Les mobilités actives (vélo mécanique, vélo électrique et marche) sont aujourd’hui un enjeu d’attractivité pour le devenir des territoires : participant tout à la fois à la réduction des émissions de GES, à la lutte contre la sédentarité et apportant une réponse au renchérissement du coût de l’énergie, elles sont considérées par la majorité des Français comme une tendance durable à renforcer.
Une étude menée en 2021 par Transdev et Villes de France sur les pratiques cyclistes dans les villes moyennes a montré que la majorité des automobilistes aimerait privilégier des modes alternatifs pour leurs déplacements quotidiens, comme le vélo.
Cette Fabrique Prospective vise à aider les élus à identifier : les arguments pour convaincre les différents acteurs (habitants, employeurs, commerçants, touristes, etc.) des villes petites moyennes de renforcer l’usage des mobilités actives ; les conditions de réussite des actions à mener.
Associations d’élus partenaires : Association des Petites Villes de France, Villes de France.
Autres partenaires : ADEME, Cerema, Réseau Vélo & Marche, DGITM.
Cofinanceurs : ANCT, Ademe
Territoires : CA Les Sorgues du Comtat (84), CC Loches Sud Touraine (37), CC du Pays Fléchois (72), CC de Vitry, Champagne et Der (51), CA de Bastia (2B), CC du Pays Houdanais (78/28).
2024
Si l’État a un rôle majeur à jouer dans les investissements en faveur de la transition écologique, les communes et les intercommunalités sont également concernées du fait des actions à mener relevant de leurs champs de compétences et en tant que soutien aux porteurs de projets locaux. Or, dans un contexte où la capacité d’autofinancement des collectivités dans les années à venir sera probablement affectée par une croissance des dépenses de fonctionnement, le financement de ces projets ne peut plus uniquement reposer sur des sources publiques. L’objectif de cette FP est de mieux caractériser la nature des besoins en financements et les sources de financement mobilisables afin de constituer des mix de financements adaptés à chaque projet.
Associations d’élus partenaires : Association des Maires de France, Intercommunalités de France, Association Nationale des Pôles territoriaux et des Pays.
Autres partenaires : ADEME, Banque des Territoires, Centre Français des Fonds et Fondations, Agence France Locale, France Active, France Stratégie.
Cofinanceurs : ANCT, Ademe, Banque des territoires
Territoires : CA Maubeuge-Val de Sambre (59), CA Val de Garonne Agglomération (47), CC du Pays de Pouzauges (85), CC de la Région de Rambervillers (88), PETR Gâtinais montargois (45), Pays Vallée de la Sarthe/CC Val de Sarthe (72).
Fabriques prospectives achevées
2024
Le numérique, outil devenu indispensable dans notre quotidien professionnel et personnel, est aujourd’hui responsable de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et de 2,5% des émissions de la France, selon une étude conjointe de l’ADEME et l’Arcep. Il est d’ores et déjà mis au service de la protection des écosystèmes au travers de la mobilisation d’outils de suivi des espèces qui contribuent à contrôler l’équilibre de la biodiversité. Cependant, alors que des outils numériques ont été imaginés pour agir en faveur de la protection de la biodiversité en France, ils sont responsables de la destruction de certains écosystèmes dans les pays où ils ont été fabriqués.
La Fabrique Prospective vise à identifier comment le numérique peut bénéficier à la préservation, la gestion et la connaissance de la biodiversité dans les territoires. Trois axes sont travaillés : les solutions numériques mobilisables et/ou à développer par les intercommunalités ; l’anticipation et la maitrise des externalités négatives induite par le numérique sur la biodiversité et le cadre de vie des habitants ; la reterritorialisation des solutions numériques au service de la biodiversité.
Associations d'élus partenaires : Les Interconnectés et Opendata France.
Autres partenaires : Direction générale des outremers, Ademe, Cerema, CGDD, Banque des territoires, INRAE
Cofinanceurs : ANCT, DGOM
Territoires : communauté de communes de la Vallée de l'Hérault (34) ; communauté intercommunale du nord de La Réunion (La Réunion) ; communauté de Communes Maremne Adour Côte-Sud (40)
2023
Les ZAE (commerciales, industrielles, tertiaires, artisanales) se sont développées en France depuis les années 1960 et l’essor de la société de consommation, en périphérie des villes, là où le foncier était le plus abordable. Aujourd’hui, l’aménagement et le développement de ces zones doivent être réinterrogés, au regard de leurs impacts à la fois paysager (banalisation des entrées de ville) et écologique (artificialisation des sols, émissions liées au transport etc.), mais aussi au regard de la pérennité de leur modèle économique (phénomènes d’enfrichements, développement du e-commerce, mise en concurrence des commerces de proximité des centres-villes etc.).
La transformation des ZAE pose plusieurs enjeux pour les communes et intercommunalités, tels que l’articulation de différents champs de compétences – l’aménagement du territoire, la transition écologique, le développement économique – ou la concertation avec l’ensemble des acteurs de ces zones (propriétaires bailleurs, industriels, locataires, salariées, riverains etc.). Surtout, la transformation de ces zones ne peut se faire sans tenir compte des objectifs nationaux en matière de biodiversité, de lutte contre le changement climatique, de qualité de l’eau, de recyclage des déchets, d’économie circulaire et de sobriété foncière.
Associations d'élus partenaires : Villes de France, Intercommunalités de France
Autres partenaires : Banque des territoires, Procos, Institut Ville Commerce, DGE, DGALN, ADEME, PUCA, Cerema
Cofinanceurs : ANCT, Banque des territoires
Territoires : CA Loire Forez (42), CA de la Rochelle (17), CA Arles Crau Camargue Montagnette (13), CA du Boulonnais (13), CA de Saint-Nazaire / CARENE (44), CC Granville Terre et Mer (50).
Lancé en 2018, le programme « Territoires d’industrie » s’articule autour de quatre axes : favoriser l’attractivité des territoires et des métiers de l’industrie ; faciliter la formation, le recrutement et la mobilité des salariés afin de répondre aux besoins en main d’œuvre des entreprises ; accompagner les entreprises et les territoires dans les transitions numérique et écologique ; accélérer les procédures administratives notamment d'implantation des sites industriels. Les deux premiers axes concernent l’enjeu principal des élus et des industriels de ces territoires : les difficultés de recrutement. Or, les besoins de recrutement dans le domaine de l’industrie ne vont vraisemblablement pas baisser dans l’avenir, du fait d’une part des transitions numérique et écologique et d’autre part des postes à pourvoir suite aux départs des dernières générations de baby-boomers.
Cette Fabrique Prospective vise à identifier des réponses aux difficultés de recrutement des territoires industriels, en travaillant sur l’évolution des métiers et compétences industriels et leur valorisation ; l’amélioration des processus de recrutements et des parcours ; la qualité de vie des actuels et futurs salariés de l’industrie.
Association d'élus partenaire : Intercommunalité de France.
Autres partenaires : Banque des territoires,Direction générale des entreprises, Pôle emploi, CFDT, UIMM, la Fabrique de l’industrie, France Stratégie
Cofinanceurs : ANCT, Banque des territoires
Territoires : TI Lezoux - Thiers - Ambert – Montbrison (63, 42) ; Agglomération de la Région de Compiègne (60) ; CU Le Creusot Montceau-les-Mines (71) ; CA de Mulhouse (68) ; CC du Pithiverais-Gâtinais (45) ; Lisieux Normandie (14) ; Terres de Montaigu Agglomération (85) ; CA du Bassin de Brive (19)
Publications
- [Comprendre] Attractivité des métiers et des compétences industriels - Résultats de la Fabrique Prospective
- [Comprendre] Attractivité des métiers et des compétences industriels - Première synthèse de la Fabrique Prospective
- [Publication] Les Ressources documentaires des Fabriques Prospectives : Attractivité des métiers de l'industrie
Les habitants des QPV comme ceux des autres territoires connaissent des transitions majeures qu’elles soient écologique, numérique, démographique ou économique. En effet, plusieurs transitions ont des effets importants dans les QPV : vieillissement de la population, changement climatique générant des îlots de chaleur, espaces verts moins fréquents et assez pauvres en biodiversité, moindre maîtrise du numérique malgré un fort usage, etc. Parallèlement, les habitants des QPV s’inscrivent dans une évolution globale des modes de vie (généralisation de l’usage du numérique, « ubérisation », recherche de conciliation entre vie personnelle et professionnelle, désynchronisation des rythmes individuels et collectifs, etc.) qui peut entrainer de nouvelles attentes de forme et d’usage des équipements et des services publics, mais aussi ouvrir de nouvelles possibilités d’engagement citoyen.
Cette Fabrique Prospective vise à accompagner les intercommunalités dans la construction de solutions permettant de renforcer la cohésion sociale dans les QPV et d’accompagner dans les transitions. Autrement dit, l’objectif est de viser une transition juste dans les QPV.
Associations d'élus partenaires : France urbaine, Intercommunalités de France, Ville et banlieue
Autres partenaires : Action logement,ANRU, Union sociale pour l’habitat, ministère de l’Education nationale, Banque des territoires, Ecole du renouvellement urbain, Université Paris Est Créteil
Cofinanceurs : ANCT, Action logement
Territoires : Grand Lyon (69) ; CA de l’Auxerrois (89) ; CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart (91) ; Bordeaux Métropole (33) ; CA du Cotentin (50) ; Métropole Nice Côte d’Azur (06)
2022
Le télétravail a connu un essor brutal et inattendu lors du premier confinement en mars 2020. Les territoires qui accueillent les télétravailleurs connaissent en conséquence des besoins en termes d’immobilier (logement, bureaux), d’infrastructures (transport et numérique) et de services (restauration, tiers-lieux, etc.).
La Fabrique prospective vise à identifier comment les villes moyennes peuvent s’adapter à la pratique du télétravail et en tirer des opportunités dans trois domaines - l’immobilier, la mobilité et la vie locale – dans une perspective de transition écologique.
Association d'élus partenaire : Villes de France
Autres partenaires : Action Logement, Ademe, Puca, France Tiers-lieux
Cofinanceurs : ANCT, Action logement
Territoires : communauté d’agglomération du Libournais (33) ; Vitré communauté (35) ; communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer (62) ; communauté d’agglomération du Pays de Fontainebleau (77) ; communauté d’agglomération du Grand Albigeois (81) ; communauté d’agglomération du Grand Sénonais (89)
En complément :
Les jeunes sont au cœur des évolutions des sociétés actuelles, tant liées au contexte de la crise de la covid-19 qu’aux transitions écologique, numérique, économique, démographique et de l’action publique engagée dans les territoires. Ces évolutions interrogent leur avenir en tant que futurs adultes. Bien qu’ils existent de nombreux dispositifs locaux et nationaux destinés aux jeunes, ils ne sont pas toujours connus et fonctionnent en silo, notamment du fait des multiples statuts et seuils d’âge appliqués, de l’absence de logique de parcours et du grand nombre d’intervenants aux différentes échelles (Etat, collectivités, institutions, professionnels, associations).
Pourtant, « la notion de jeunesse renvoie moins à l’âge des personnes qu’à des modes de vies, des « moments » au sein d’une trajectoire personnelle, affective, collective ». La Fabrique Prospective vise à identifier comment faire des territoires des espaces ressources qui soutiennent l’épanouissement des jeunes ?
Associations d'élus partenaires : France Urbaine et Intercommunalités de France
Autres partenaires : Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire, Forum Français Jeunesse, Fédération des acteurs de la solidarité
Territoires : Clermont Auvergne Métropole (63) ; communauté urbaine d’Arras (62) ; communauté d'agglomération Pays Foix-Varilhes (9) ; communauté d’agglomération Bourges Plus (18)
En complément : Sélection bibliographique : Jeunesse, la comprendre pour mieux l’accompagner
Bien que peu de travaux documentent cette question, il semblerait que les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) soient moins bien dotés en « espaces verts » que les autres quartiers et que ces « espaces verts » soient plus pauvres en biodiversité. De plus, les QPV sont particulièrement exposés aux dégradations environnementales (concentration de pollutions et de nuisances) et aux effets des canicules (îlots de chaleur urbains), car il s’agit principalement de quartiers anciens de centre-ville ou de grands ensembles de proche banlieue, avec une forte minéralité et une mauvaise isolation thermique des bâtiments. Ces dégradations environnementales se cumulent avec des difficultés socio-économiques fortes.
La Fabrique prospective vise à identifier comment la nature peut peut contribuer à l’atteinte des objectifs centraux de la politique de la ville : la cohésion sociale (lieux de sociabilité, liens sociaux, liens intergénérationnels, etc.), l’amélioration du cadre de vie (bien-être, îlot de fraîcheur, embellissement du quartier, etc.) et le développement économique et de l’emploi (pour l’entretien des espaces verts, le compostage, l’animation de nouvelles activités de loisir, pédagogiques ou de sensibilisation, etc.).
Associations d'élus partenaires : Ville et banlieue et Intercommunalités de France
Autres partenaires : Agence nationale de la rénovation urbaine, Cerema, Ligue de protection des oiseaux, Ministère de la Transition écologique, Office Français de la Biodiversité, Réseau national des centres de ressources de la politique de la ville, Union sociale pour l’habitat, Université de Lausanne
Cofinanceur : ANCT, Office français de la biodiversité
Territoires : communauté d’agglomération du Pays de Grasse (06), Grand Paris Seine et Oise (78), Grenoble-Alpes-Métropole (38), Tours Métropole Val de Loire (37)
Publications :
2021
La France est la première destination touristique mondiale et occupe le troisième rang pour les recettes tirées du tourisme. Néanmoins, l’activité touristique reste concentrée à 80 % sur 20 % du territoire français. De plus, si la crise de la Covid-19 a fortement impacté les activités et les territoires touristiques, elle a également ouvert de nouvelles perspectives. Dans ce contexte, le tourisme responsable représente une réelle opportunité pour faire des territoires, peu mis en tourisme disposant d’aménités naturelles à ce jour peu valorisées, de nouvelles destinations touristiques responsables, alliant développement économique local et soutenabilité. Cette Fabrique Prospective visait à aider les élus à cerner les leviers à actionner pour développer un tourisme responsable sur leur territoire.
Association d'élus partenaire : Association nationale des élus des territoires touristiques (Anett)
Autres partenaires : ADN Tourisme, Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, Atout France, Direction générale des entreprises, Direction générale des outre-mer, Office français de la biodiversité, Aix-Marseille Université
Cofinanceurs : ANCT, Office français de la biodiversité, DGOM
Territoires : CC Cœur de Savoie (Savoie), CC Cœur du Var (Var), CC Lauragais Revel Sorèzois (Haute-Garonne), CC Sud de Mayotte (Mayotte)
En complément Sélection bibliographique : Le tourisme responsable, une opportunité à saisir pour les territoires
Cette Fabrique prospective vise à identifier comment les petites villes peuvent anticiper les phénomènes de gérontocroissance et le vieillissement de leur population résidente, et s’y adapter, afin d’être les territoires du « bien vieillir » dans un monde en transition. Les petites villes disposent d’atouts pour être des territoires « du bien vieillir », du fait de leur taille (proximité, lien social, etc.) et de leurs ressources (espaces de nature, etc.).
Associations d’élus partenaires : Association des petites villes de France (APVF), Association des maires ruraux de France (AMRF), Intercommunalités de France.
Autres partenaires : Banque des Territoires, Direction générale des Outre-Mer (DGOM), Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), Direction générale de l'Aménagement, du Logement et de la Nature (DGALN), Agence nationale de l’habitat (Anah), Réseau Francophone des Villes Amies des Aînés (RFVAA) et Jean-Philippe Viriot-Durandal (Université de Lorraine).
Territoires : Jonzac (17), La-Côte-Saint-André (38) Lalbenque (46), Granville (50), Stenay (55), Joigny (89), Morne-à-l’Eau (971) et Sainte-Marie (972).
En complément : Bulletin de veille Focus « Vieillissement de la population et territoires »
Le temps est une composante essentielle de la qualité de la vie quotidienne, et c’est dans les villes moyennes que les habitants déclarent avoir le moins de pression temporelle. La numérisation accrue de la société, le sentiment de pénurie de temps et d’accélération des rythmes collectifs, la diffusion de rythmes professionnels atypiques (horaires flexibles, travail de nuit ou le week-end, etc.), la montée des inégalités temporelles, la prise de conscience du dérèglement des grands rythmes naturels ou encore la crise de la Covid-19 et ses effets sur l’espace-temps du quotidien, amènent certaines villes moyennes à interroger la manière dont les politiques publiques locales peuvent davantage intégrer la question temporelle. La prise en compte des différentes temporalités et rythmes urbains est à la fois un enjeu pour le renforcement des fonctions de centralité des villes moyennes et pour l’amélioration de leur résilience (aménagements saisonniers, réversibles, bâtiments évolutifs, etc.). Cette Fabrique Prospective accompagné quatre villes moyennes dans l'identification de pistes d’action pour mieux prendre en compte les temporalités et les rythmes urbains.
Association d’élus partenaire : Villes de France
Autres partenaires : Réseau Tempo territorial
Territoires : Communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » (41), Communauté d'agglomération de Grand Châtellerault (86), Communauté d'agglomération du Grand Cahors (46), Colmar Agglomération (68)
En complément : Interview de Marina Lafay, présidente de Tempo Territorial dans Localtis - Septembre 2024
2020
L'enjeu de justice alimentaire et d'accessibilité à une alimentation durable – entendue comme saine et équilibrée - se pose tout particulièrement dans les quartiers prioritaires politique de la ville car ils connaissent des inégalités économiques, sociales et sanitaires. Cette Fabrique Prospective vise donc à accompagner les acteurs de 4 quartiers prioritaires dans l'identification de pistes d'action pour renforcer l'accessibilité physique, sociale et financière à une alimentation durable et de qualité pour tous.
Publications :
- [Comprendre] Comment renforcer l'accessibilité à une alimentation durable et de qualité pour tous dans les QPV ? - Résultats de la Fabrique Prospective
- Document complémentaire : Quartier de Basseau-Grande Garenne, Grand Angoulême - synthèse de la démarche - 05.2023
« Se connecter au sujet »
La création d’une communauté digitale réunissant tous les acteurs intéressés par le sujet de l’accessibilité à une alimentation durable et de qualité est l’une des pistes d’action nationales qui est ressortie de la Fabrique Prospective. Lancée le 25 avril 2023, elle est hébergée par la plateforme collaborative de la politique de la ville ; la Grande Equipe de la Réussite Républicaine (GERR). Elle est animée par la publication d’articles sur les actualités du sujet, la mise à jour régulière d’une banque de ressources, et la tenue d’un webinaire thématique le dernier mardi de chaque mois.
Associations d'élus partenaire : Assemblée des communautés de France et France urbaine
Autres partenaires : Agence Nationale de la Rénovation Urbaine, Comité National de Liaison des Régies de Quartier, Direction Générale des Outre-Mer, Ministère des Solidarités et de la Santé Terres en ville, et Coline Perrin chercheuse à l'INRAE.
Cofinanceurs : ANCT, DGOM
Territoires : Saint-Joseph - QPV Cayenne - Butor - les Quais (974), Grand-Angoulême - QPV Basseau-Grande Garenne (16), Plaine Commune - QPV Vieux Saint Ouen (93), Métropole d'Aix-Marseille - QPV La Calade Campagne Lévêque (13)
Cette Fabrique Prospective a accompagner quatre communes rurales pour les aider à construire un projet de territoire fondé sur la nature comme richesse et levier d’attractivité et de résilience.
Dans le contexte de crise sanitaire, de changement climatique et de dégradation des conditions environnementales, la nature – sa diversité, sa bonne santé et sa mise en valeur – apparaît plus que jamais comme déterminante pour le devenir des territoires. La nature joue un rôle particulièrement central dans la vie et l’activité productive des territoires ruraux. De fait, les ruralités disposent d’aménités environnementales spécifiques (biodiversité, paysages, sols perméables…) qui constituent autant de richesses à valoriser.
Association d’élus partenaire : Association des maires de France
Autres partenaires : Office français de la biodiversité, Direction générale des outremers, Direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature.
Cofinanceurs : ANCT, Office français de la biodiversité
Territoires : communes de Awala-Yalimapo (973), Bard (42), Beurey-sur-Saulx (55) et Gornac (33)
Cette Fabrique Prospective a accompagné 8 intercommunalités couvertes par un Territoire d'industrie dans l'identification de pistes d'aménagement et de gestion de leurs sites clés en main afin qu'ils deviennent les sites industriels de demain. Il s'agissait plus particulièrement de trouver des réponses aux enjeux de mutabilité et de réversibilité, d'évolution et conciliation des usages, de transition écologique ainsi que de gouvernance et d'animation de ces sites.
Cette Fabrique Prospective est cofinancée par la Caisse des dépôts. Elle se déroulera de février 2021 à mars 2022.
Association d’élu partenaire : Intercommunalités de France
Autres partenaires : Banque des territoires, Cerema
Territoires : CA Melun Val de Seine (77), CC de Vie et Boulogne (85), CA du Niortais (79), Lannion-Trégor Communauté (22), CA du Gard Rhodanien (30), CC du Pays du Coquelicot (80), CA Provence-Alpes (04) et CC de Vierzon Sologne Berry (18).
En complément :
Une « démarche structurante et dynamique » pour les sites industriels de demain 15.07.2021
2019
Cette fabrique accompagné quatre villes moyennes qui font de la transition écologique une opportunité pour réinventer leurs modèles de développement économique, en favorisant des modes de production et de consommation durables. Il s’agissait d’identifier comment accélérer cette transformation, en s’appuyant sur les atouts spécifiques des villes moyennes.
Association d’élus partenaire : Villes de France
Autres partenaires : DGALN, CGDD
Territoires : commune de Lorient (56), commune de Saint-Dié-des-Vosges (88), communauté d’agglomération du bassin de Bourg-en-Bresse (01) et communauté d’agglomération du Beauvaisis (60).
En complément : L’ANCT aide les collectivités à penser la transition écologique- 15.10.2020
Cette Fabrique Prospective a aidé, quatre petites villes à anticiper la demande sociale ainsi que les mutations et les risques en matière de santé environnementale mais également à mettre en lumière les atouts des petites villes face à cet enjeu.
En effet, les débats sur l’interdiction du glyphosate, l’explosion des maladies chroniques, la fréquence croissante des épisodes de canicules, le stress liés aux modes de vie contemporains (vitesse, bruit, pollution visuelle et sonore, sédentarité, stimulations non-stop, masse d’informations en continu, ondes, etc.) sont autant de manifestations de la préoccupation croissante de la société pour les questions de santé environnementale.
En raison de leurs localisations, de leurs histoires et de leurs modes de développement, les territoires sont plus ou moins exposés aux nuisances et aux risques qui peuvent impacter la santé des habitants. De plus, du fait de leurs choix et de leurs actions, les territoires sont des freins ou des soutiens à la santé environnementale.
Association d’élus partenaire : association des Petites Villes de France
Autres partenaires : Ministère des solidarités et de la santé, Ministère de la transition écologique
Territoires : commune de Saint Péray (07), commune de Chantepie (35), commune de Mouans-Sartoux (06), commune de Ramonville Saint Agne (31).
La performance économique des territoires a fait l’objet de nombreux travaux de recherche qui mettent en avant les dotations matérielles (localisation, infrastructures, technologies), les spécialisations sectorielles, les modalités d’organisation des firmes, les effets d’agglomération ou encore l’influence des territoires avoisinants. Or, ces facteurs n’expliquent pas la « sur » ou la « sous » performance de certains territoires industriels : c’est le capital social – compris comme l’ensemble de réseaux, normes et valeurs contribuant à aider les divers acteurs et institutions à atteindre des objectifs communs – qui apparaît alors comme un facteur déterminant. En effet, en contribuant à la création d’un climat de confiance et de coopération, le capital social facilite le climat des affaires, pousse à porter des projets en commun, améliorer les échanges. Cette Fabrique Prospective à tester et identifier des méthodes et des actions pour renforcer le capital social des territoires industriels.
Territoires : communauté d’agglomération de Saint-Nazaire (CARENE - 44), communauté d’agglomération Ardenne métropole (08), communauté de communes de Decazeville-Aubin (12) et CA Dieppe maritime.
Association d’élus partenaire : Intercommunalités de France
2018
Cette Fabrique Prospective visait à identifier les pistes à actionner pour renforcer les coopérations entre les métropoles et leurs territoires environnants. En effet, ces coopérations sont essentielles pour apporter des réponses à des grands territoires comme par exemple ceux dessinés par les déplacements domicile – travail ou le patrimoine naturel, mais aussi pour construire des filière économique (alimentation, énergie) ou mutualiser des moyens.
Associations d’élus partenaires : France urbaine, Intercommunalités de France
Territoires : Brest métropole (29), Nantes métropole (44), métropole Rouen Normandie (76) et Toulouse métropole (31).
À l’horizon 2040, un Français sur trois aura plus de 60 ans. Ce processus de vieillissement de la population touche l’ensemble du pays, y compris des territoires souvent considérés comme jeunes tels que les quartiers de la politique de la ville ou les territoires périurbains.
L'objectif de cette Fabrique Prospective est d'aider les élus de ces territoires à anticiper et s’adapter à cette évolution démographique et sociale sans précédent.
Partenaires : CNAV, CNSA, Ministère des solidarités et de la santé, ODAS, PUCA, réseau Villes amies des ainés
Territoires : communes de Bagnolet (93), Nîmes (30), Premesques (59) et Saint-Georges-des-Côteaux (17).
La refonte, en 2016, des schémas départementaux de coopération intercommunale a abouti à une nouvelle carte intercommunale. Celle-ci s’est traduite, notamment, par l’émergence d’environ 150 très grandes intercommunalités , c’est-à-dire des communautés réunissant plus de 50 communes. Ce changement d’échelle pose des questions stratégiques majeures en termes de gouvernance et de projet commun. Cette Fabrique Prospective vise a accompagné 4 très grandes intercommunalités dans ces transformations.
Association d’élus partenaire : Intercommunalités de France
Territoires : communauté d’agglomération Béthune-Bruay Artois Lys Romane (62), communauté d’agglomération du Cotentin (50), communauté urbaine du Grand Reims (51) et communauté d’agglomération du Pays basque (64).